L’amour a un goût comme la chaleur plus proche que la respiration, embrasse-moi lentement, ruine-moi doucement, il me tient comme une promesse
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Il retraçait sa mâchoire à l’arrière de sa main, si doucement qu’elle ressemblait à une question. Elle se pencha dans son toucher sans réfléchir, attirée par la chaleur qu’il portait dans tous les mouvements lents. Ses yeux les tenaient avec une sorte de dévotion tranquille, du genre qui lui faisait sentir vue d’une manière qu’elle n’avait jamais connue. Quand il l’a rapprochée, le monde s’est ramoné autour d’eux, s’estompe jusqu’à ce qu’il ne reste que les deux d’entre eux. Son souffle lui brosse les lèvres, ses mains reposent à sa taille comme s’il avait peur de se casser le moment. Et quand il l’embrassa enfin, ce fut lent, tendre, rempli de la promesse de quelque chose de plus profond. Dans ce baiser, elle sentait la sécurité, le désir et une douceur qui enroulaient dans son cœur. Avec lui, l’amour n’était pas une tempête, mais une flamme calme, fixe et chaude, qui brûlait doucement à travers chaque partie d’elle.